« Pour Faire Bref ! » n°126

3 mai 2016

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Avec l’arrivée du Printemps, ce sont quelques dossiers suivis par la FESEFA et en discussion depuis quelques mois qui commencent à se préciser : la réorganisation des aides wallonnes à l’emploi avec la réforme du dispositif APE, la mise en place en Wallonie et à Bruxelles des contrats d’insertion spécifiquement dédiés aux jeunes de moins de 25 ans, le volume d’emplois Maribel social qu’il sera possible de créer avec les montants des dotations supplémentaires venant du fédéral, etc.

En revanche, nous ne sommes toujours pas en mesure de préciser la portée du tax-shift dans nos secteurs : dans le non marchand, ses impacts pourraient varier fortement d’un secteur à un autre. Ce qui est certain, c’est que ses effets seront limités dans les secteurs dits “Maribel” (réductions “bas salaires”) et ne se feront sentir que vers la fin de la législature actuelle, les sommes finançant cette mesure n’étant libérées que progressivement.

Le présent PFB s’attachera à détailler la note approuvée par le gouvernement wallon en janvier dernier et faisant des propositions en matière de réorganisation des aides à l’emploi.

Il est clair que la réforme du dispositif APE prendra du temps : la priorité du gouvernement est la mise en oeuvre de la politique en matière de groupes-cibles (jeunes, chômeurs longue durée, etc.) et, à ce stade, la FESEFA et ses partenaires n’en sont qu’aux premiers échanges avec les différents interlocuteurs politiques. Certes, le cabinet de la ministre Tillieux multiplie les rencontres avec les employeurs et divers acteurs des secteurs “pilotes”, mais il a également laissé entendre que l’agenda politique, la méthode de travail et le rythme ne seront pas déterminés par ces derniers. En effet, il ressort de nos premiers contacts que le cabinet entend travailler d’abord sur des modèles d’application qui ne seront discutés avec les secteurs “pilotes” qu’a posteriori.

Pour autant, concernée doublement par ce processus, la FESEFA compte bien avancer en évoquant le dossier et en pointant les nombreuses difficultés avec une série d’acteurs politiques dont la nouvelle Ministre de la Culture et de l’Education permanente, Madame Alda Greoli, fraîchement désignée. Il va sans dire que les secteurs de l’Education permanente et des CISP avanceront ensemble dans ce processus tant la question des opérateurs polyagréés est cruciale !